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Clap de fin pour les calamités agricoles

Dernière mise à jour : 10 mars


calamité agricole

Le changement climatique impacte les activités agricoles


L'assurance multirisque climatique des récoltes permet de se couvrir contre des aléas climatiques détruisant tout ou partie des récoltes. Mais cette couverture est très peu utilisée avec un taux de pénétration de 30%.


On aurait pu imaginer qu'avec l'augmentation des risques climatiques, le nouveau dispositif viserait un élargissement de la base des clients potentiels.


En fait, le nouveau système est un mélange privé-public avec un guichet unique, une usine à gaz à trois étages par type de cultures et seuil de déclenchement de sinistre.


Pas facile à suivre alors que le mode d'ordre semble être la simplification.


Le chemin vers la mutualisation va être long


Comme l'assurance n'est pas obligatoire et que l'Etat interviendra pour les non assurés, il y a de grandes chances que le taux de pénétration n'explose pas :

  • Si l'agriculteur n'a pas choisi de souscrire à une assurance climatique, c'est l'Etat qui assurera la gestion de l’indemnisation publique (FSN).

  • Si l'agriculteur est assuré en climatique alors l'indemnité de solidarité nationale (FSN) sera gérée par l'assureur.


Un modèle de l'Ancien Monde


Le secteur agricole est de plus en plus affecté par le changement climatique, avec des événements météorologiques extrêmes qui détruisent les récoltes. Les agriculteurs sont sous assurés et notamment, en particulier, les plus petits exploitants, les apiculteurs et permaculteurs.


Sans mutualisation, les cotisations vont inexorablement augmenter et la réforme va totalement passer à côté de l'objectif initial.


En France, le marché de l'assurance récolte est dominé par deux acteurs, Groupama et Pacifica.


Le nouveau modèle maintiendra les barrières à l'entrée et empêchera la mutualisation de cette activité.


C'est vraiment dommage à l'heure du changement climatique et des nouvelles interactions géopolitiques liés à l'autosuffisance alimentaire, d'autant que de nouveaux modèles sont possibles.



Je vous propose une étude sur l'assurance paramétrique qui pourrait apporter des solutions innovantes pour les plus petits exploitants, notamment contre le risque grêle et tempêtes.


Schéma du nouveau modèle de l'assurance climatique récolte



schéma sur la répartition de la prise en charge des pertes de récolte





N'hésitez pas à nous contacter si ce sujet vous interpelle.


Béatrice Brion.



























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